Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Fictions Lesbiennes :)
Fictions Lesbiennes :)
Publicité
Newsletter
8 août 2012

Suspecte (histoire)

 

Je regarde d’un œil amusé tous ces gens qui se pressent pour donner leur passeport et ensuite refaire la queue. A quoi bon ? Ma correspondance n’est pas avant des plombes et même si j’étais en retard, bousculer les autres ne m’avancerait à rien. Dans le pire des cas, il y aurait un appel avec mon nom et je pourrais tous les doubler.

L’idée me paraît soudainement séduisante, bien qu’inutile. J’ai deux heures et demie à tuer, autant en passer une partie ici.

On piétine tous les uns derrière les autres, oubliant pour un instant la notion d’espace vital. Bien vite, c’est à mon tour de poser mes effets personnels dans un bac, prêts à être analysés au rayon X. Dès fois que j’aie caché un bazooka dans mon sac à main… Vu la taille du truc, ça paraît improbable mais protocole oblige. De toute manière, je suis persuadée que qui veut détourner un avion le peut. Par exemple, j’ai les ongles vraiment durs, si je les taille en pointe ils ne sont pas moins dangereux qu’une lame de rasoir. Mais passons.

Je vide mes poches, n’écoutant que d’une oreille distraite les instructions qui me sont données. De toute manière, je ne comprends pas.

Une fois persuadée que j’ai tout déposé, je passe avec confiance dans le portillon automatique.

J’attends avec appréhension, mais aucune sonnerie stridente ne retentit.

Une douanière s’approche, et me fait signe de mettre les bras à l’horizontale, perpendiculaires à mon corps. Je m’exécute et l’observe. Elle porte un uniforme strict, kaki couleur armée, d’une matière qui a l’air soyeuse. Sous sa casquette, on aperçoit ses cheveux blonds maintenus dans un chignon très strict.

Elle me jette un coup d’œil sévère et m’écarte les jambes sans ménagement et s’agenouille pour commencer à me palper.

Malgré moi, je souris. J’ai toujours aimé les femmes autoritaires. Ses fines mains parcourent mon corps avec assurance, sans l’ombre d’une hésitation. Le contraste entre son uniforme, symbole de pouvoir et sa position me plait certainement plus qu’il ne devrait.

Elle relève la tête puis se redresse rapidement, s’approchant très près de mon visage et ses yeux d’un bleu limpide viennent se ficher dans les miens. Son ton est entre la curiosité et l’agacement quand elle me dit :

-          Dlaczego się uśmiechasz?

Immédiatement, mon sourire disparait. Je n’ai pas la moindre idée de ce qu’elle vient de me demander, je sais juste qu’il y a un « pourquoi » dans le tas. Je réponds ma phrase type :

-          Przepraszam, nie rozumiem.

Désolée, je ne comprends pas.

Elle penche la tête, plissant les yeux comme pour jauger de ma sincérité, puis fait un pas en arrière, me laissant un peu respirer.

-          Why do you smile ?

Son anglais est bon, elle dissimule assez efficacement son accent de l’est, bien qu’on puisse encore le deviner.  

Je ne sais pas si la vraie réponse lui conviendrait.

Derrière moi, les passagers s’impatientent visiblement et l’un deux l’interpelle en polonais, ayant été fouillé et attendant sa compagne. Je n’ai pas la moindre idée de ce qu’elle lui répond, mais rien qu’au ton employé, je sais qu’il vaut mieux pour lui que ce type reste à sa place.

Elle lui lance un regard glacial quelques secondes de plus que le nécessaire et une fois assurée qu’il ne l’interrompra plus, redemande :

-          Why do you smile ?

Ses yeux cherchent les miens, maintenant mon regard. Etant dans un pays conservateur, j’ai peur de vocaliser la raison, ou même de lui faire un compliment, alors je me contente de maintenir son regard, tentant de rendre le mien séducteur. Mon gaydar réagit toujours aux femmes en uniforme, mais c’est peut-être la perverse en moi qui espère vainement.

Finalement, voyant qu’elle attend toujours ma réponse, je fais dans le cryptique :

-          I think you know why.

A la façon dont elle reprend sa palpation, me fixant droit dans les yeux, comme pour s’assurer qu’elle ne s’est pas trompée, je suis convaincue qu’elle sait.

Elle ne dit pas un mot et termine son boulot. Je m’efforce de détourner le regard tandis qu’elle glisse une main dans ma poche, car mon jeans a une espèce de motif qui empêche de savoir ce qu’il y’a dedans par l’extérieur.  Je savais bien que je n’aurais pas dû le mettre !

La douanière fronce les sourcils et donne un ordre à son collègue. Celui-ci s’empresse de courir chercher quelque chose.

Les gens  qui attendent sont visiblement intrigués. Je sens le poids de leurs regards braqués sur moi. Un coup d’œil dans leur direction confirme mes craintes en voyant les regards soupçonneux qui me sont adressés. Crétins.

Mon attention est reportée sur la douanière qui me dit :

-          Step away please. But do not move. 

Je m’exécute et me place sur le côté, attendant bien sagement.

Elle fait signe à celle que je pense être la compagne du monsieur de s’avancer et effectue la fouille de routine. En la voyant se pencher, je ne peux m’empêcher de regarder. L’uniforme est cintré, parfaitement adapté à sa morphologie et c’est la chose la plus sexe que j’ai vue depuis bien longtemps.

Ses mains reproduisent les gestes qu’elle a faits sur moi il y a quelques instants et elle semble assurée que la dame n’a rien à se reprocher.

Elle se recule et fait signe à la dame de circuler. A sa taille, une grosse ceinture en cuir, à laquelle sont attachés une matraque et un revolver dans son étui ajoutent un côté « butch » à sa carrure autrement très féminine. J’ai vraiment un souci avec les femmes en uniforme.

Son collègue revient en courant, l’interpellant. Elle tourne son buste, ses seins faisant pression contre le tissu de sa chemise militaire. J’espère secrètement qu’un bouton va lâcher.

Trop occupée à la reluquer, je suis presque étonnée de la voir se diriger vers moi, une sorte de bâton à la main.

Je suis de nouveau la bête de foire de l’aéroport tandis qu’elle passe ce que j’imagine être un détecteur le long de mon corps.

Arrivé au niveau de mon jeans, celui-ci émet une vive lumière rouge et un bip strident s’en échappe.

Je me crispe soudainement. J’ai envie de fourrer ma main dans mon jeans pour savoir ce que j’ai pu oublier qui déclenche le tout, mais n’ose pas, de peur que ça soit perçu comme une menace.

Les regards des autres passagers sont à présent ouvertement hostiles.

La douanière fronce les sourcils, et repasse le détecteur. Ma poitrine ne sonne pas, mon ventre non plus et… Toujours la même réaction au niveau de mon jeans.

Je le savais que c’était une mauvaise idée, mais je venais de l’acheter, il fallait que je le mette quand même ! Stupide, je suis juste STU-PIDE !

Elle se pince les lèvres dans une moue désapprobatrice et secoue la tête de gauche à droite, avant d’appeler un collègue qui s’est visiblement échappé de l’enclos des gorilles du zoo le plus proche.

-          Please, follow him.

Je hoche la tête et m’exécute, suivant de près la montagne humaine qui tient à la main le bac contenant mes effets personnels.

Je me retourne pour voir la douanière faire signe à la dame suivante d’avancer. Elle doit s’y reprendre à deux fois étant donné que l’attention de tous les passagers est braquée sur moi.

Manquait plus que ça. Moi qui déteste déjà voyager.

Je soupire et me laisse conduire dans une petite salle. La pièce est quasi vide, ne contenant qu’une table et deux chaises placées face à face. Une caméra est montée dans le coin de la pièce et m’est avis que le miroir au fond de la salle est sans teint. Mon garde du corps personnel vide le contenu du bac sur la table, regarde mes billets d’avion de plus près et se recule.

La peur me gagne. Est-ce que je vais subir un interrogatoire ? Qu’est-ce qu’elle a bien pu sentir dans ma poche ?

Je m’apprête à mettre ma main dans ma poche, quand l’énorme paluche du douanier s’enroule autour de mon poignet.

Il secoue la tête en signe de négation et dit :

-          Nie. No.

Je recule  ma main et lui présente mes paumes tendues, comme s’il m’avait dit haut les mains. Je n’ai rien fait et je me sens coupable. Je n’ose pas bouger, clouée sur place par le regard de l’homme rocher.

Finalement, il se dirige vers la porte, puis se retourne et me lance dans un anglais teinté d’un fort accent de l’est :

-          Don’t move !

Il fait le geste de mettre la main à sa poche et ajoute :

-          No.

De son doigt, il pointe la caméra et amène ses doigts en V au niveau de ses yeux en me fixant. J’ai saisi. Pas bouger, on me surveille.

Visiblement, son anglais n’est pas au niveau de sa collègue. En même temps, il faut des cerveaux et des bras pour faire un monde. Vu la taille des siens, je sais à quelle catégorie il appartient.

Il quitte la pièce et me laisse seule. J’ai envie de retourner mes poches pour savoir ce que j’ai pu oublier dedans. Je suis pourtant persuadée de bien les avoir vidées…

L’attente est longue et insupportable. Ça me rend complètement parano de ne pas savoir ce qui va m’arriver. En plus je balbutie à peine le polonais. Merde, merde, merde !

Mes pas me conduisent jusqu’au miroir sans teint. J’approche mon visage de la surface et met mes mains en coupe autour de ma tête, bloquant la lumière pour tenter de voir derrière. Sous mes yeux, ma réflexion, qui me fait loucher, mais c’est à peu près tout.

Les minutes passent encore plus lentement que dans la salle d’attente du médecin, alors que je suis seule, enfermée dans cette pièce, sans savoir ce qui va m’arriver.

J’entends le bruit caractéristique d’une porte qui se referme, suivie d’un lourd raclement de gorge.

Je me retourne lentement et tente de dissimuler ma surprise à la vue de la douanière. C’est visiblement un échec cuisant étant donné qu’elle me fait un sourire en coin.

Reprenant un peu contenance, je m’approche et pose mes fesses contre la table. Sa main joue distraitement avec mes effets personnels mais ses yeux sont braqués sur moi. Elle s’approche, ses rangers faisant un bruit sourd dans l’étouffant silence de la pièce.

Elle m’observe de haut en bas. Je n’ai pas la moindre idée de ce qui va m’arriver, de comment je suis supposée me comporter et ça me rend extrêmement nerveuse.

Tous mes efforts sont concentrés dans le but de ne pas gesticuler sur place. Ça pourrait me rendre encore plus louche.

Enfin je veux dire c’est ridicule, je n’ai pas de raison d’être nerveuse puisque je SAIS que je n’ai rien à me reprocher, excepté un trop plein hormonal.

Sa voix me sort de mes pensées :

-          Turn around.

Le ton de laisse pas de place à la discussion. Je déglutis et me retourne comme demandé, non sans une certaine appréhension.

Quelques instants plus tard, je sens ses mains se poser sur mes épaules, pour descendre le long de mes bras, très lentement, comme si elle avait tout le temps du monde. Elle prend mes mains dans les siennes et va les poser à plat, paume contre table.

Coincée entre elle et le meuble, des questions me viennent à l’esprit. Est-ce qu’elle a seulement le pouvoir de faire ça ? Peut-être que je devrais l’arrêter ? Demander un avocat ? Après tout, personne n’a pris le temps de me lire mes droits, c’est pas une obligation ça ?

Mais je ne fais rien, mieux vaut attendre, s’il faut je serais sortie d’ici une petite minute.

Elle vient se plaquer contre moi, ses seins appliquant une délicieuse pression dans mon dos. Nope, pas d’avocat pour moi.

Je m’efforce tant bien que mal de rester immobile et je suis sûre que j’ai l’air crispée. Je lutte contre l’envie de passer ma main derrière moi pour venir la poser sur son chignon strict, le défaire et…

Arrête ça tout de suite !

Je ferme les yeux, pensant bêtement que ça va m’aider, mais le seul accomplissement que ça me permet de réaliser est de beaucoup mieux visualiser la scène.

Peut-être que je me fais des films, que c’est la procédure habituelle, mais je la trouve drôlement tactile. Je secoue la tête, inutile de partir là-dedans, s’il faut elle me prend juste pour une terroriste et envisage de me faire croupir trois semaines en prison, juste par mesure de sécurité.

De sa rangers, elle donne une petite tape à l’intérieur de mon pied et ordonne :

-          Spread your legs.

A ces mots, un sourire m’échappe. Je n’ai pas la moindre idée de « pourquoi » je lui obéis aveuglément mais je n’hésite pas un instant avant d’écarter les jambes.

J’attends. Qu’elle fasse quelque chose, me dise quoi faire, peu importe. Je peux sentir son souffle sur ma nuque et ça me rend dingue.

Ses doigts courent du bas de mon dos jusqu’au milieu, où elle fait pression de sa paume.

Je m’abaisse sans broncher, jusqu’à être presque allongée à même la table. Mes mains sont moites, de peur ou d’excitation, je ne sais pas. Sûrement un peu des deux.

Son corps est toujours collé au mien, ferme à loisir. Je sens son entrejambe contre mes fesses. Instinctivement, je les contracte, voulant offrir plus de résistance.

Elle laisse s’échapper un petit rire et me « réprimande » :

-          Tsk tsk…

La déception m’envahit en la sentant se décaler plus à gauche. A la place, je perçois un … truc long et dur qui fait pression pile là où il faut.

Mes yeux s’écarquillent et je tente de me relever mais elle est rapide et me maintient en place.

Je me sens parfaitement à sa merci, offerte. Il me faut un moment avant de comprendre que l’objet que je sens n’est autre que sa matraque. J’ai envie qu’elle appuie davantage. Sa main est toujours en place dans mon dos, mais ne me maintient plus, comme si elle savait que mon attention était portée ailleurs. Ou que je n’ai pas l’intention de m’enfuir.

J’ai l’impression qu’elle fait pression de sa hanche, mais je me fais peut être des idées. Trop souvent je me suis faite avoir à croire des choses qui n’existaient pas, maintenant je me méfie.

Ma respiration est lente et profonde, je dois dire que la sienne n’a rien à m’envier. Les bruits de l’aéroport ne parviennent pas à franchir la porte. Il n’y a qu’elle, moi et un silence oppressant. Qui sait si quelqu’un m’entendrait si je venais à crier ?

J’ai envie de lui demander ce que je fais là, de quoi on me soupçonne, ce qu’elle attend de moi. Mais j’ai peur de briser l’instant, et terriblement envie de voir ce qu’elle va faire.

Le fait de me savoir totalement à sa merci m’excite certainement plus que ça ne le devrait. Et ce ne sont pas les quelques ordres qu’elle m’a donnés qui vont me calmer, vu leur teneur…

Derrière moi, elle s’accroupit, comme elle l’avait fait aux portillons de détection. Je jette un coup d’œil au miroir sans teint devant moi, et voit juste le haut de sa tête qui dépasse derrière moi. De là où je me tiens, on jurerait qu’on a d’autres activités.

Je sens mon sexe se contracter à cette idée. Malheureusement, mon jeans n’est pas assez fin pour sentir son souffle me caresser… Heureusement, j’ai beaucoup d’imagination.

Je penche la tête et jette un coup d’œil dans l’espace entre mes seins et la surface de la table. Sa tête est pile au niveau de mon entrejambe et si je n’avais pas de pantalon, je demanderais à être payée pour le show.

Par intuition ou simplement parce qu’elle m’a vue bouger, elle baisse la tête et son regard vient trouver le mien.

Le bleu si clair de ses yeux m’hypnotise totalement. Ça sonne stupide, mais j’ai l’impression qu’elle peut lire en moi. J’ai arrêté de respirer, toute mon attention portée sur notre échange silencieux. Elle ne rompt pas la connexion et semble s’amuser de ma surprise en sentant ses mains sur mes chevilles ? Un petit sourire narquois orne les traits fins de son visage. Je lui en fais un en retour.

Malgré ma gorge soudainement sèche, je déglutis. Elle remonte petit à petit, jusqu’à arriver en haut de mes cuisses. Ses doigts s’arrêtent à la jonction entre ma cuisse et mon intimité.

Son regard est toujours fiché dans le mien, le soutenant avec une incroyable intensité.  Un énorme frisson me parcourt, et je ne fais rien pour le dissimuler.  

Elle brise le contact et se relève, faisant glisser sa main le long de la couture de mon jeans, dans une caresse légère, presque fantôme. Elle se remet debout derrière moi, replaçant sa matraque pile au bon endroit.

Cette fois, je sais que ça n’est pas une coïncidence.

Ses mains parcourent mon dos, entre fouille et massage. Elle passe sur mes épaules, l’extérieur de mes bras, puis l’intérieur. Ses doigts se font plus légers lorsqu’ils frôlent à peine mes clavicules, que mon haut décolleté ne couvrent pas.  Elle se presse encore plus contre moi et descend lentement ses mains.

J’ai abandonné l’idée de contrôler mon souffle, c’est mission impossible.

Un rapide coup d’œil dans le miroir m’informe qu’elle observe mes moindres faits et gestes. Je baisse la tête pour voir ses mains recouvrir mes seins qui se soulèvent rapidement au rythme de mes respirations.

Je ne sais pas comment on en est arrivées là mais ce n’est clairement plus une fouille que je suis en train de « subir ». Bien que j’en crève d’envie, je ne bouge pas d’un poil, continuant à jouer le jeu. Hors de question que je prenne le risque qu’elle s’arrête si je change les plans.

Mes doigts se crispent sur la table. Même à travers la barrière de tissu, mes seins répondent à la stimulation et je l’entends sourire plus que je ne la vois.

Bien trop vite, ses mains reprennent leur descente j’ai bien du mal à réprimer le gémissement qui menace de s’échapper de mes lèvres. Elle continue de simuler sa fouille, mais elle et moi savons qu’elle ne cherche pas vraiment à savoir si je compte faire exploser l’avion.

Sans rien qui laissait prévoir ses actions, elle m’attire à elle, me redressant et me pressant contre son corps. Sa main droite repose sur ma hanche tandis que de la gauche, elle écarte mes cheveux, exposant ma nuque.

Son regard dans le miroir ne me quitte pas tandis qu’elle embrasse et mordille cette zone si sensible. J’ai l’impression que je vais prendre feu si elle n’accélère pas les choses, mais si l’attente me tue, ce sera une belle mort.

Ses lèvres entourent le lobe de mon oreille et je sens sa langue me caresser. Elle se recule et me murmure à l’oreille :

-          Am I out of line?

Est-ce qu’elle dépasse les bornes ? Officiellement, clairement. Officieusement, elle n’a pas intérêt à s’arrêter là.

Plutôt que de répondre, je saisis sa main droite et la fais glisser jusqu’à mon sexe, le couvrant de nos mains jointes. Malgré l’épaisseur de mon jeans, je la sens qui fait pression. Je sens à quel point je suis trempée. Les secondes passent et elle semble apprécier me torturer. C’est à la fois trop et pas assez. Sa bouche reprend son œuvre dans ma nuque tandis que ses doigts viennent défaire le bouton de mon jeans. Bien vite, la fermeture éclair n’est plus qu’une histoire ancienne elle aussi. Elle me retourne et abaisse le vêtement.

J’en profite pour l’observer. Sourire pendant la fouille est décidément la meilleure idée que j’ai eue de la journée. Peut-être même de ces dix dernières années. Mon attention se porte sur ses lèvres, fines mais pleines et bien dessinées. Inconsciemment, ma langue passe sur les miennes.

J’ai envie de l’embrasser, de savoir quel goût à l’interdit.

Ses yeux observent ma bouche et à son sourire en coin, je sais qu’elle est au courant de mes pensées. Puis ils continuent leur route vers le reste de mon corps.  L’air relativement frais de la pièce ne fait rien pour calmer mes hormones.

Pendant un instant, je me rappelle la caméra et le miroir, et je me demande si quelqu’un regarde. C’est à ce moment qu’elle défait très lentement les premiers boutons de sa chemise et j’oublie tout de notre « possible auditoire ». A vrai dire, ça m’est bien égal, tant qu’elle ne s’arrête pas. Et si c’est effectivement filmé, je voudrais une copie du dvd.

Je suis ses moindres faits et gestes. Sa chemise s’ouvre, laissant apercevoir un soutien-gorge très féminin et une poitrine généreuse. Elle défait les boutons jusqu’au dernier mais n’écarte pas les pans du vêtement.

D’un mouvement de tête, elle désigne mon haut et se contente de me dire :

-          Off.

Sans une once d’hésitation, mes mains viennent se porter à mon vêtement et je le retire, le jetant Dieu sait où.

Pendant un instant, on s’observe mutuellement, comme deux prédateurs prêts à attaquer. 

On se jette l’une sur l’autre en même temps. Nos deux corps se rencontrent et je l’entends gémir en même temps que moi. Ne sachant pas ce qui m’est « autorisé », je l’embrasse dans le cou, parcourant avidement chaque centimètre de peau de mes lèvres. Je ne sais pas si c’est un parfum ou juste elle, mais elle sent divinement bon.

Elle me laisse faire un moment jusqu’à ce que sa main vienne se resserrer dans mes cheveux dans une poignée généreuse de laquelle elle se sert pour tirer ma tête en arrière. Je suis à peine séparée de son cou que sa bouche vient rencontrer la mienne.

Son baiser n’a rien de tendre. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que je lui rends toute la passion qu’elle y exprime.

Nos mains sont partout et nulle part à la fois, et je n’ai jamais eu autant envie de posséder quelqu’un que cette parfaite étrangère. 

Oubliant mon rôle, j’agrippe les pans de sa chemise et les descend de force, bloquant ses bras dans son dos et maintenant le tissu d’une main.

Ses yeux s’écarquillent un instant, mais sa nature reprend bien vite le dessus. Elle est complètement à ma merci, et pourtant elle me nargue en haussant un sourcil, n’essayant pas le moins du monde de se débattre. Mon regard parcourt ses seins qui se soulèvent au rythme de ses respirations, dissimulées derrière le soutien-gorge. Sans plus réfléchir, je baisse le tissu qui m’obstrue la vue et la découvre.

Je prends tout mon temps pour observer l’étonnante perfection du corps de ma douanière. Elle se tient debout devant moi, fière malgré son état débraillé, sa poitrine exposée demandant qu’on lui prête attention. Et qui suis-je pour refuser ?

Je me penche et viens la caresser de mes lèvres. Elle me dévore des yeux tandis que ma langue joue avec son téton, me transperçant complètement de son regard. Ses pupilles dilatées, d’un noir intense, contrastent totalement avec le bleu clair de ses yeux, c’est la chose la plus sexy que j’ai jamais vue.

Distraite, je relâche un instant ma poigne sur sa chemise mais ça suffit à ce qu’elle se libère. Je me retrouve poussée en arrière, mes fesses entrant en contact avec la table. Elle me soulève pour m’asseoir dessus et s’attelle à retirer mon pantalon et mes chaussures. Ses mains se portent à la ceinture où sont attachés sa matraque et son flingue mais je l’arrête avant qu’elle l’ait retirée :

-          Leave it on…

Elle me fait un sourire coquin et je crois qu’elle sait que ces « symboles de pouvoir » m’excitent. Je passe mes doigts dans les passants de son pantalon et l’attire à moi. Notre baiser reprend de plus belle, tandis que nos mains ont la même idée : retirer nos soutiens gorge respectifs.

A regret, je délaisse une seconde ses lèvres le temps qu’on se débarrasse des sous-vêtements et gémis en la sentant enfin sans barrière. Sa peau me paraît brûlante, en parfait contraste avec l’air frais et climatisé de la salle.

Ses mains parcourent mon dos, me pressant contre elle, me griffant par endroits. Ça me rend totalement dingue. Comme animée d’une volonté propre, ma main se resserre sur sa hanche, puis défait le bouton de son pantalon. Elle se recule pour  me regarder tandis que je m’efforce de baisser la fermeture récalcitrante. Pile au moment où je réussis, elle me pousse, me forçant à m’allonger sur la table, les jambes pliées dans le vide.

Je lève la tête et l’observe, tandis qu’elle grimpe dessus à son tour, plaçant ses genoux de part et d’autre de mes cuisses. Son regard capte le mien et seules nos respirations saccadées se font entendre. Elle reste un instant comme ça, à cheval sur moi, seins nus, le pantalon défait, et mes yeux n’en manquent pas une miette. Elle est totalement maitresse de la situation et je n’ai absolument pas l’intention de faire quoi que ce soit pour changer ça.

Elle s’abaisse lentement, me caressant délibérément de sa poitrine, m’extirpant un gémissement. Ses lèvres retrouvent les miennes, et je veux instantanément plus, tellement plus.

Je profite du fait qu’elle est obligée de s’appuyer sur un bras et découvre son corps de mes mains. Du bout des doigts, je parcours ses flancs, puis l’extérieur de ses seins. Sans prévenir, mes caresses légères deviennent plus appuyées et je prends sa poitrine dans mes mains. Elle gémit dans ma bouche et savoir que ça lui plait autant qu’à moi m’excite plus que de raison. L’une de mes mains descend plus au sud, caressant son ventre, la frôlant à la limite de son sous vêtement. Elle sourit dans le baiser en sentant que je joue avec ses nerfs, ne lui donnant pas ce qu’elle attend. Je finis par craquer et glisse mes doigts en dessous du fin tissu.

Je suis accueillie par la preuve de son envie, mais je n’ai pas le temps de réellement savourer que déjà je sens sa main imiter la mienne.

On se découvre mutuellement, prenant notre temps, nous torturant l’une l’autre. D’un mouvement de bassin, elle me fait comprendre qu’elle veut plus.

Notre baiser prend fin, plus parce qu’on n’arrive plus à respirer correctement qu’autre chose.

Je descends mes doigts et les laisse un instant hors de sa portée, la sentant se contracter pour les attirer en elle. Je souris et lui jette un regard défiant, la sachant à ma merci. J’aime l’idée de l’avoir « littéralement » au creux de ma main. Elle lève un sourcil et soutient mon regard, avant de me pénétrer sans prévenir. Mon sourire disparait aussi vite qu’il est venu et je me mords la lèvre inconsciemment, fermant les yeux un instant. Elle me prend sans aucune concession, ses doigts faisant de rapides va et viens, appuyant là où j’en ai besoin.

Je suis sortie de mes rêveries par le son de sa voix :

-          Take me.

Ses yeux clairs confirment ce que je viens d’entendre. Elle n’a pas à me le dire deux fois.

J’entre en elle sans hésiter. Mes mouvements sont restreints par son pantalon toujours en place, mais elle ne semble pas s’en plaindre. Une sensation de puissance m’envahit alors qu’elle gémit et perd un peu le rythme de ses mouvements en moi. Ma paume fait pression sur son clitoris et je la sens se contracter autour de mes doigts. Je ne suis pas sûre que ça soit elle qui profite le plus des sensations vu à quel point ce que je lui fais m’excite.

Le plaisir est tel que j’ai du mal à garder les yeux ouverts, mais je m’efforce de le faire, ne voulant rien rater du spectacle. Elle est à moitié penchée, toujours en appui sur un bras, sa main entre mes cuisses. Elle sourit en voyant que je l’observe, caressant ses seins de mon regard, puis allant jusqu’à ma main qui disparaît dans son pantalon. Ses hanches ondulent au rythme auquel je la pénètre et je ralentis un instant mes mouvements pour mieux la sentir s’empaler sur mes doigts.

Mes yeux s’arrêtent sur sa ceinture, à tel point qu’elle finit par regarder ce qui m’intrigue tant. Dans un sourire, elle se redresse, sans jamais briser nos rythmes. Sa main prend la mienne et l’amène à sa hanche.

-          Show me what you want.

Je crois qu’elle sait très bien ce que je veux, mais qu’elle préfère que ça vienne de moi. Sans hésiter, mes doigts viennent caresser la matraque brillante qui bouge au rythme de ses mouvements de bassin. Elle la détache de sa main et la place sous ma gorge, presque comme une menace. Je relève la tête, défiante. Ses yeux viennent capter les miens et elle commence à la faire glisser entre mes seins, puis sur mon ventre, toujours plus bas…

Un énorme frisson me parcourt à l’idée de ce qu’elle va faire et vu l’endroit où se trouvent ses doigts, elle ne peut que le sentir. Elle ne prend même pas la peine de retirer mon sous vêtement, se contentant de l’écarter sur le côté.

Ses yeux me scrutent, et si j’avais une once de pudeur restante, je pense qu’elle ferait son apparition. Mais ce n’est pas le cas et l’idée qu’elle me voie totalement offerte, ses doigts encore en moi ne fait que m’exciter davantage. Un instant plus tard, je la sens se retirer, me laissant une sensation de vide. Elle caresse mon intimité du bout de la matraque, l’humidifiant, avant de le placer à l’entrée de mon sexe. Elle et moi semblons retenir notre respiration.

Elle s’assure de capter mon regard et fais glisser sa matraque en moi. Je ne suis pas habituée et il faut un moment à mon sexe pour s’accommoder à la taille de l’objet.

Mes doigts sont toujours en elle et je la sens réagir à ses actions. Je me sens complètement à sa merci, tandis qu’elle commence à reprendre un rythme. Les gémissements qu’elle m’extirpe semblent l’encourager à se laisser aller et bientôt elle n’hésite plus et fait de moi ce qu’elle veut.

La matraque me pénètre avec une déconcertante facilité, et je sais qu’il ne va plus me falloir longtemps. Au vu de la manière dont elle bouge contre moi, je crois bien que je ne suis pas la seule. Les vagues de plaisir se font de plus en plus intenses.

Ne voulant pas la laisser en reste, j’accentue la pression de ma paume et courbe mes doigts en elle. Elle se contracte autour de moi, plus fortement qu'avant, poussant un gémissement qui me fait la suivre juste derrière.

On étire les sensations le plus longtemps possible jusqu’à ce qu’elle se laisse un peu retomber sur moi. Je sens son corps pulser tout autant que le mien, de petits tremblements nous gagnant toutes les deux. Je retire ma main de son pantalon, la caressant de l’autre, savourant la douceur de sa peau. Nos souffles mettent un moment avant de se calmer.

Elle pousse un soupir en même temps que moi et on se met à rire.

Je n’aurais pas cru ça possible, mais elle est encore plus belle maintenant. Je n’ai pas envie d’en rester là.

Elle retire la matraque avec précaution, me faisant frissonner. On regarde toute les deux son symbole de pouvoir, n’arrivant pas vraiment à croire ce qu’on vient d’en faire.

Elle se penche et caresse mes lèvres des siennes, dans un baiser qui dénote de la sauvagerie de ce qui vient de se passer entre nous.

Après un moment, sa bouche délaisse la mienne et vient caresser mon cou. Je penche la tête, lui autorisant l’accès. Elle descend de plus en plus bas et au regard qu’elle me lance alors que sa langue vient jouer avec mon téton, je sais qu’elle et moi n’en avons pas fini, loin de là…

* * * * *

Elle se penche et attrape mon jeans, m’offrant au passage une vue plus qu’appréciable. C’est à peine fini que j’en veux encore.

Une fois la fermeture de mon jeans remontée, je ferme le bouton, me rendant à nouveau présentable, enfin si on ne regarde pas ma coiffure.

Mon regarde s’attarde sur la douanière. Sa tenue est plus difficile à remettre ce qui fait qu’elle boutonne seulement sa chemise. J’observe avec avidité son ventre sculpté et sa poitrine avant que le tissu ne les dissimule complètement, essayant de les imprimer dans ma mémoire. Le risque que j’oublie ce léger « incident » est plus que faible, mais sait-on jamais ! Son petit sourire me laisse penser qu’elle m’a vue la dévorer des yeux et honnêtement, ça m’est complètement égal. Elle est plus que sexe et après ce qu’elle vient de me faire, je sais qu’en plus d’être extrêmement belle, elle est… douée.

Finalement, elle termine de s’habiller et pousse un gros soupir en même temps que moi. Bien que je n’aie pas la moindre idée du temps qui vient de s’écouler, il m’a semblé beaucoup trop court.

Elle s’approche du miroir,  et demande :

-          How do I look ?

-          Perfect… just perfect.

En réalité elle a l’air d’une femme qui vient de coucher avec une parfaite inconnue dans une salle d’interrogatoire, mais pour quelqu’un qui ne le sait pas, elle aura probablement juste un air étrange. Elle me fait un clin d’œil dans le miroir et si je m’écoutais, je repartirais pour un tour. Mais malheureusement, un avion m’attend. La douanière prend mes affaires et me fait signe de lui ouvrir la porte. Ma main se pose sur la clenche et je me penche pour lui faire un dernier baiser. Elle m’embrasse avec tout autant d’abandon que moi, sachant très bien que c’est très probablement un adieu.

Le temps de reprendre un semblant de contenance et nous marchons jusqu’aux portillons. La douanière reprend sa place comme si de rien n’était. Ses collègues lui lancent des regards curieux qu’elle fait mine d’ignorer. Elle donne ce que j’estime être des ordres et se tourne vers moi, qui suis toujours plantée là, me sentant un peu stupide.

-          Here you go, and again, sorry for the inconvenience.

J’attrape mes affaires alors qu’elle les tend, ayant du mal à retenir mon sourire narquois en l’entendant dire ça. Des désagréments dans ce genre là j’en voudrais bien tous les jours. C’est sur un ton poli que je lui réponds :

-          That’s alright, you were just doing your job.

Elle me répond par un sourire bien à elle et un mouvement de sourcils que personne à part moi ne peut voir. D’une voix tout à fait professionnelle, elle ajoute :

-          Have a nice trip, Mrs. Lewis.

-          Thank you.

Je me demande un instant comment elle connait mon nom étant donné que je ne lui ai pas dit, puis réalise qu’elle a tout simplement du le lire sur mon passeport. Mes yeux la parcourent une dernière fois des pieds à la tête, tentant de tout mémoriser. Je crois que je n’en aurais jamais assez.

Il faut que je garde les apparences et  vu qu’il est hors de question demander son nom devant ses collègues, je me contente d’un signe de tête avant de tourner les talons.

C’est dur, mais je ne jette pas de coup d’œil en arrière pour voir si elle me regarde partir. Pas envie de savoir. Ou plutôt peur de faire demi-tour si c’est le cas, ou d’être déçue si je me suis trompée.

Je m’assieds dans une des chaises en métal modèle « inconfort ultime » que nous prête gracieusement l’aéroport et sort mon Ipod pour y voir l’heure. Plus que 40 minutes avant mon vol, c’est une bonne nouvelle ça !

Je mets les écouteurs dans mes oreilles et ferme les yeux, mes pensées revenant irrémédiablement à ce qui vient de se passer et à la superbe douanière qui vient de rendre ma journée nettement meilleure. Je regrette de ne pas lui avoir demandé son nom. Maintenant, elle restera à jamais une inconnue.

Remarque, c’est peut être mieux, ça m’évitera de penser à elle dès que quelqu’un avec le même prénom sera mentionné.

Je souris et me laisse aller à mes rêveries très, très plaisantes.

Au bout de quelques minutes, l’hôtesse de l’air appelle les passagers des premières rangées. J’embarque dans l’avion et m’assieds dans l’espace qui m’est dédié, trop étroit pour quiconque a des jambes, avant de repenser à un truc.

Mon voisin me lance un regard plus qu’interloqué en me voyant tenter d’accomplir un numéro digne des meilleures contorsionnistes pour mettre la main dans ma poche.

Mes doigts s’enroulent autour de quelque chose de non identifié et je l’extirpe rapidement des confins de mon jeans, ayant envie de savoir quel objet m’a valu cette fouille et mérite d’être exposé dans une vitrine.

Je fronce les sourcils en ne le reconnaissant pas immédiatement. On dirait un bouton, ou un écusson… Je le tourne dans ma main. Depuis quand j’ai ça mo- 

Ah, ok…

Au creux de ma paume, se trouve fièrement gravé en rouge et blanc, l’aigle polonais.

Je n’arrive pas à retenir un éclat de rire qui fait se retourner bien des passagers de l’avion autrement calme.  

Forcément je ne reconnais pas ce truc, peu importe ce que c’est.

Il ne m’appartient pas.

Elle avait tout orchestré…  Mon voisin de rangée me regarde comme si j’avais définitivement perdu la tête et je dois dire que ça me fait rire de plus belle.

Je finis par me maitriser, les yeux toujours rivés sur cet espèce d’écusson quand je réalise…

Ce serait vraiment impoli de ma part de ne pas le rapporter à ma prochaine visite en Pologne…

 

FIN

 

Verdict ?

Publicité
Publicité
Commentaires
G
Pour quelqu'un qui n'aime pas écrire des scènes de sexe, vous vous débrouillez pas mal ! La preuve... j'ai réussi à lire jusqu'au bout. Car quoiqu'ayant été édité pour ce genre d'ouvrage, je trouve souvent leur lecture fastidieuse.<br /> <br /> <br /> <br /> Là, vous réussissez à tenir en haleine le lecteur sans lui imposer les éternelles descriptions par le menu des détails anatomiques ni le piège des exploits sexuels à répétition. Genre machine à orgasme.<br /> <br /> <br /> <br /> Bravo !
Répondre
A
Incroyable, c'est courant ce genre d'affaire en Pologne ?<br /> <br /> <br /> <br /> C'est exactement comme vous le décrivez: https://www.youtube.com/watch?v=5tvUobbVJJI !<br /> <br /> <br /> <br /> Plus qu'à se faire sonner une fois là-bas ! Je vais y aller de bonne fois avec ma ceinture !
Répondre
E
Ouais alors désolé, mais juste, tu es obligé d’ecrire D’autres fictions !!! Pas le choix, tu as des fans alors c’est un devoir maintenant...😀<br /> <br /> Et reste dans le soft, c’est très bien comme ça... pas besoin d’en faire des tonnes... ils n’ont pas besoin de conseils 😂🤣 <br /> <br /> Okay, là j’avoue je n’avais pas dit ça pour te faire penser qu’on pourrait croire que tu n’es pas très imaginative au pieu... je me sens mal 😅, je dis toujours un peu trop vite ce qu’il me passe par la tête, super maladroite c’est moi 😂.<br /> <br /> Euh si tu mets trop de détail sur les gestuelles et positions, tu risques d’avoir des demandes pour décrire le kamasutra... mauvaise idée 😂. <br /> <br /> Je pense que je ne suis pas là première à te le dire mais je ne suis pas très innovante à cette heure ci : la manière dont tu écris ces scènes est très bien vraiment, ne te prend pas la tête même si c’est plus facile à dire. C’est pas toi mais t’es personnages qui font. Puis en passant la manière dont tu écris ces scènes est nickel, j’ai lu un commentaire où un mec voulait entrer dans un frigo... 😂 je pense que tu n’as pas besoin d’aller plus loin pour que les gens comprennent... 😀<br /> <br /> Et continues à écrire sinon tu vas faire des malheureux
Répondre
E
Contente que mon commentaire t’encourage... tu as vraiment du talent (je sais, je me répète mais je le pense) dis toi que ceux ne sont pas des gens qui te connaissent qui le lise. Et histoire de te détacher un peu... je ne sais pas si je vais réussir à m’exprimer mais je me lance 😅... quand j’ecrivais Des scènes de sexe, je jouais un rôle, un peu comme si ce n’etait Pas moi qui écrivais mais mon personnage. Je viens d’avoir une lumière dans ma tête... pour moi les personnages existaient à part entière, ce n’etait Pas des parties de moi mais d’autres personnes, ils font ce qu’ils veulent entre guillemet. Je ne sais pas si ça pourra t’aider mais bon... après même si la limite est fine, si certains ou certaines sont capable de s’arreter en Pleine lecture et de dire han elle s’occupe de sa copine comme ça, ils ont un pete et tu ne pourras rien y faire. Alors vraiment n’oublie pas que tu gères !
Répondre
E
Contente que mon commentaire t’encourage... tu as vraiment du talent (je sais, je me répète mais je le pense) dis toi que ceux ne sont pas des gens qui te connaissent qui le lise. Et histoire de te détacher un peu... je ne sais pas si je vais réussir à m’exprimer mais je me lance 😅... quand j’ecrivais Des scènes de sexe, je jouais un rôle, un peu comme si ce n’etait Pas moi qui écrivais mais mon personnage. Je viens d’avoir une lumière dans ma tête... pour moi les personnages existaient à part entière, ce n’etait Pas des parties de moi mais d’autres personnes, ils font ce qu’ils veulent entre guillemet. Je ne sais pas si ça pourra t’aider mais bon... après même si la limite est fine, si certains ou certaines sont capable de s’arreter en Pleine lecture et de dire han elle s’occupe de sa copine comme ça, ils ont un pete et tu ne pourras rien y faire. Alors vraiment n’oublie pas que tu gères !
Répondre
Publicité